Convaincue de l’urgence qu’il y a à (ré)investir dans l’éducation, Kim Gevaert a choisi de soutenir les programmes de VIA Don Bosco. C’est donc avec la championne olympique que les deux personnes qui seront sélectionnées se rendront à Madagascar.
« Je suis allée à l’école Don Bosco de Haacht et je connais très bien les valeurs et les idées de la pédagogie Don Bosco, confie Kim Gevaert. Mais ce n’est certainement pas la seule raison pour laquelle j’ai choisi de soutenir l’organisation , poursuit-elle.

C’est que, depuis longtemps, l’éducation est chère à l’orthophoniste de formation. « Après ma carrière sportive, j’ai choisi de travailler dans l’enseignement. Je travaille actuellement dans une école à Bruxelles avec des enfants de 4 à 12 ans, principalement en tête-à-tête ou en petits groupes. »
« Surtout, je crois au pouvoir de l’éducation, poursuit la maman de quatre enfants. Une bonne éducation est importante. Non seulement pour le jeune lui-même, mais aussi pour l’ensemble de la société et pour l’avenir. J’ai moi-même quatre adolescents à la maison et je suis donc curieuse de connaître les différences culturelles – et les similitudes – avec les jeunes de Madagascar. Je veux écouter leurs histoires et apprendre de leurs expériences. »
Sport et éducation vont-ils de pair ? « Oui, ils se complètent !, insiste l’ancienne athlète. Le sport permet d’acquérir des compétences importantes, en plus de celles que l’on acquiert à l’école. Dans les sports de groupe, on apprend à travailler en équipe, on apprend à persévérer, on apprend à gérer les pertes et à devenir plus résistant, … Et c’est aussi tout simplement super important pour un corps sain. »
Lorsqu’elle se rendra à Madagascar, Kim Gevaert aimerait donc organiser une séance d’entraînement avec les jeunes Malgaches. « Je ne sais pas si l’athlétisme est connu à Madagascar. Je veux aussi montrer que c’est un sport très large, avec beaucoup de disciplines, conclut-elle.
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